Les 4 maladies nutritionnelles les plus courantes
Certaines maladies nutritionnelles sont produites à partir d’une inefficacité dans l’apport de substances. Aujourd’hui, nous allons vous dire quels sont les plus importantes et ce que vous pouvez faire pour éviter leur apparition.
Gardez à l’esprit que pour prévenir des situations de ce type, il est préférable de suivre une alimentation saine et variée. Même ainsi, il peut parfois être nécessaire d’inclure un complément alimentaire dans le régime habituel afin de maximiser l’apport d’un certain nutriment.
4 maladies nutritionnelles les plus courantes
Voyons maintenant les 4 maladies nutritionnelles les plus fréquentes, leurs causes et leurs conséquences.
1. Anémie
L’anémie est une pathologie caractérisée par une inefficacité du transport de l’oxygène dans le sang. Cette molécule ne parvient pas à atteindre les tissus dans les quantités requises, ce qui provoque une fatigue et un épuisement chroniques. Le métabolisme et les réactions physiologiques par lesquelles l’énergie est obtenue voient leur fonctionnement altéré.
Cette maladie nutritionnelle peut être causée par deux facteurs différents : un manque de fer ou un manque de vitamine B12 dans l’alimentation. De plus, il existe certains composants génétiques, mais nous allons nous concentrer sur le strict régime alimentaire.
L’anémie ferriprive est celle qui provient d’une carence en fer, comme l’indique une étude publiée dans la revue The Medical Clinics of North America . Cette situation est inversée au moyen d’une augmentation de l’apport du minéral, soit par des suppléments, soit par voie intraveineuse dans les cas les plus graves.
En parallèle, l’anémie mégaloblastique apparaît lorsque l’alimentation est carencée en vitamine B12, un nutriment uniquement présent dans les aliments d’origine animale. Dans une telle situation, une série de problèmes sont générés dans la différenciation des globules rouges, selon ce qui est détaillé dans de multiples investigations.
2. Ostéoporose
L’ostéoporose est une maladie caractéristique chez les femmes qui ont déjà dépassé la ménopause. Elle se manifeste par une décalcification progressive du tissu osseux, ce qui augmente le risque de fractures. C’est une pathologie qui conditionne les habitudes de vie, puisque tout petit traumatisme peut engendrer un grave problème.
Cette maladie nutritionnelle peut être causée par un apport inefficace en calcium et en vitamine D à l’adolescence et à l’âge adulte. Après la ménopause, une série de changements hormonaux se produisent qui précipitent la perte de calcium au niveau osseux. Si l’apport du minéral dans les temps précédents n’était pas correct, le problème devient plus agressif.
Malgré le fait qu’il s’agisse d’une pathologie chronique, certains traitements sont efficaces. Il est clair que le plus approprié serait la prévention.
Cependant, la supplémentation en vitamine D une fois que le processus de décalcification a commencé s’est avérée efficace pour réduire la gravité et la vitesse à laquelle le problème progresse. Il convient de l’associer au calcium pour rendre le traitement plus efficace.
3. Maladies cardiovasculaires
La plupart des pathologies cardiovasculaires ont une composante alimentaire importante. C’est pourquoi elles peuvent être considérées comme des maladies nutritionnelles. Les habitudes de vie déterminent si elles se développent ou non, malgré le fait qu’il existe également une composante génétique.
Un apport correct en nutriments et une alimentation équilibrée préviennent le développement de ces pathologies. En ce sens, l’apport régulier de lipides insaturés parvient à moduler l’inflammation et à réduire l’incidence de ce problème, comme le confirment les recherches publiées dans The Cochrane Database of Systematic Reviews .
Il est essentiel de limiter la consommation d’aliments riches en sucres simples ou en gras trans. Les deux sont considérés comme inflammatoires. De plus, ils sont capables de modifier le profil lipidique et de favoriser la formation de plaques d’athérosclérose dans le sang.
Dans le cas où vous auriez déjà été diagnostiqué avec une pathologie de ce type, un éventuel traitement peut consister en une supplémentation en oméga 3 et en vitamine D, en plus de procéder à certains ajustements alimentaires. Ces modifications du régime nutritionnel doivent être alignées sur la pharmacologie pertinente.
D’autre part, il convient de noter la nécessité de pratiquer une activité physique de façon régulière. Cela réduit le risque de complications.
4. Diabète
Le diabète est l’une des maladies nutritionnelles par excellence. Il s’agit d’une altération de la fonction pancréatique qui se traduit par des problèmes au niveau de la sécrétion ou de l’utilisation de l’insuline. Il en existe deux types : l’un à début précoce (type 1) et l’autre à l’âge adulte (type 2). Nous nous concentrerons sur le second.
L’un des facteurs de risque de développement du diabète est une mauvaise alimentation. Un excès de consommation de sucres simples peut générer des pics de glycémie, qui se traduisent par un stress pancréatique qui affecte la santé métabolique.
Pour cette raison, la réduction de l’apport en glucides par l’alimentation a été associée à un risque moindre de souffrir de la maladie. C’est ce qu’atteste une étude publiée dans l’ Expert Review of Endocrinology & Metabolism. En effet, plusieurs articles défendent la mise en place d’un régime cétogène.
Bien qu’il s’agisse d’une pathologie chronique, la suppression des glucides semble une stratégie efficace pour contrôler la glycémie une fois le problème développé. Ce qui est également clair, c’est que l’exercice est capable de prévenir le développement de la pathologie, ainsi que d’améliorer son évolution. Il est prouvé que l’activité physique contribue à réduire la résistance à l’insuline.
La prévention des maladies nutritionnelles est essentielle
Toutes les maladies nutritionnelles que nous avons développées se caractérisent par la présentation d’un dénominateur commun : elles peuvent se prévenir. Pour ce faire, il suffit d’adapter le régime alimentaire et de le maintenir tout au long de la vie, en veillant constamment à de bonnes habitudes.
Il est important de s’assurer que tous les nutriments essentiels sont consommés de façon régulière, mais aussi que les substances considérées comme toxiques pour l’organisme, comme le tabac et l’alcool, sont évitées.
De la même manière, il est indispensable de pratiquer une activité physique au quotidien. Le travail de force stimule l’hypertrophie musculaire et réduit le risque de pathologies métaboliques. L’entraînement en résistance augmente la fonctionnalité et l’efficacité du système cardiovasculaire.
Une supplémentation avec certaines substances ayant montré une efficacité pour améliorer l’état de santé peut être prescrite. On parle de certains antioxydants, de la vitamine C et de la mélatonine. Tous ces nutriments ont la capacité de moduler les états inflammatoires de l’organisme.
Il faut tenir compte du fait que bon nombre des pathologies mentionnées sont liées à l’inflammation et à l’oxydation. Le contrôle des deux processus est essentiel pour assurer la prévention.
Attention aux additifs
Outre les substances toxiques comme le tabac et l’alcool, il existe des additifs alimentaires qui peuvent augmenter le risque de développer ces pathologies. Un exemple est les nitrites et certains types d’amines. Même certains édulcorants produisent des modifications du microbiote intestinal.
En ce sens, il est plus approprié de proposer une alimentation basée sur la consommation d’aliments frais. Moins il y a d’aliments ultra-transformés dans l’alimentation, mieux c’est. Par exemple, les légumes et le poisson doivent toujours être prioritaires, et il est également important de fournir des graisses de haute qualité.
Les maladies nutritionnelles sont un problème de santé publique
Les maladies nutritionnelles se caractérisent par le fait qu’elles sont causées par une alimentation inadéquate, ainsi que par le développement d’habitudes de vie malsaines. Corriger les inefficacités alimentaires et les consommations toxiques est un tournant pour les prévenir.
Il convient de souligner la nécessité d’augmenter la consommation de certains nutriments aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, car ceux-ci modulent les réactions physiologiques qui se produisent dans l’organisme humain. Il est important d’inclure des légumes dans l’alimentation et d’assurer un apport optimal en micronutriments.
N’oubliez pas que beaucoup de ces pathologies ont un caractère chronique, elles n’ont donc pas de remède défini. Pour cette raison, il convient d’inculquer la nécessité de développer de bonnes habitudes dès les premières étapes de la vie.
Enfin, pensez à consulter un professionnel si vous avez des doutes sur la qualité de votre alimentation. De cette façon, vous pourrez obtenir une ligne directrice personnalisée adaptée à vos besoins, qui sera optimale.
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