6 aliments qui peuvent affecter votre thyroïde

De nombreux aliments peuvent affecter la fonction de la thyroïde en raison de leur profil nutritionnel. Quels sont-ils? Découvrez-les aujourd'hui.
6 aliments qui peuvent affecter votre thyroïde
Saúl Sánchez

Rédigé et vérifié par el nutricionista Saúl Sánchez.

Dernière mise à jour : 16 décembre, 2022

Il existe un certain nombre d’aliments qui peuvent affecter la thyroïde lorsqu’ils sont introduits régulièrement dans l’alimentation. Or, cette réaction n’est pas toujours négative. Dans certains cas, ils possèdent des nutriments qui profitent à leur fonction, obtenant ainsi une meilleure réponse et un équilibre au niveau hormonal. Quels sont ceux à inclure dans les routines et ceux à éviter?

Proposer une alimentation variée et équilibrée est essentiel pour maintenir un bon état de santé. Néanmoins, à certaines occasions, des pathologies chroniques et complexes peuvent se développer. Si tel est le cas, en plus du traitement médicamenteux, il peut être nécessaire d’apporter quelques modifications nutritionnelles pour parvenir à une meilleure prise en charge.

Les aliments qui peuvent affecter la thyroïde

Abordons maintenant les principaux aliments qui peuvent affecter la thyroïde. Cela ne signifie pas qu’ils ne pourront jamais être consommés s’ils causent des dommages. Mais plutôt que leur consommation devra être contrôlée afin de ne pas interférer avec le bon fonctionnement de la glande.

1. Céréales avec gluten

Le gluten est une protéine qui a suscité de nombreuses controverses parmi les experts en nutrition. En général, il n’y a aucune raison de déconseiller sa consommation, du moins quand on parle de personnes en bonne santé.

Cependant, s’il existe des troubles neurologiques ou auto-immuns, il peut être nécessaire de limiter sa présence dans le régime afin de ne pas provoquer une augmentation des symptômes. Une option consiste à consommer des céréales sans gluten.

Selon une étude publiée dans les Annals of Agricultural and Environmental Medicine, les patients atteints d’hypothyroïdie de Hashimoto devraient éviter la présence de gluten afin de ne pas provoquer une surexcitation du système immunitaire qui pourrait affecter négativement la fonction thyroïdienne. En effet, les antigènes pourraient confondre les cellules de défense, générant des réactions intempestives.

Cependant, dans ces cas, il est toujours prudent de vérifier la tolérance individuelle. Certains patients peuvent ne pas voir d’augmentation des symptômes lorsque la quantité de protéines dans l’alimentation est faible.

En fin de compte, il n’est pas nécessaire dans tous les cas d’être aussi restrictif que lorsque la maladie cœliaque se développe. Toutefois, il est préférable de limiter le contact avec ladite protéine et ses traces.

2. Aliments qui affectent la thyroïde: Brocoli

Assiette de brocoli.

Les légumes crucifères sont considérés comme très positifs pour la santé. Ils contiennent des antioxydants puissants qui neutralisent la formation de radicaux libres et leur accumulation ultérieure dans les tissus de l’organisme.

Pour cette raison, il est bon qu’ils apparaissent régulièrement dans les lignes directrices, pour aider à générer et à maintenir un bon état de santé. Il faudra cependant limiter leur consommation dans le cas des personnes souffrant d’hypothyroïdie.

En général, les légumes crucifères concentrent les goitrigènes. Des composés qui entravent l’absorption ultérieure de l’iode. Ce minéral est essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Par conséquent, s’il n’est pas utilisé comme il se doit, il peut y avoir des problèmes de régulation du taux métabolique. Ceci est démontré par des recherches publiées dans la revue Endocrine, Metabolic & Immune Disorders Drug Targets.

Cependant, il est essentiel de souligner que le brocoli est une bonne source de fibres. Les experts commentent qu’il pourrait apparaître en temps opportun dans le régime des personnes atteintes de troubles thyroïdiens, tant qu’il n’est pas abusé. Il ne faut donc pas l’exclure totalement. Après tout, nous parlons de l’un des légumes aux propriétés les plus bénéfiques pour le corps.

3. Soja

Le soja contient des isoflavones, des phytoestrogènes qui peuvent altérer la fonction thyroïdienne en cas de déficit en iode. Cependant, nous parlons d’un légume qui peut contribuer à garantir un bon état de santé chez les femmes.

Par conséquent, il n’est pas nécessaire d’éviter complètement sa consommation, mais seulement de la modérer. En ce sens, il sera primordial de gérer correctement la consommation de minéraux pour s’assurer que ces phyto-éléments n’exercent pas une action négative.

4. Les aliments avec du sucre ajouté affectent la thyroïde

Le sucre est le principal carburant des activités à haute intensité. Les athlètes en ont besoin en bonne quantité dans leurs routines alimentaires pour performer et récupérer correctement.

Cependant, quand on parle de personnes sédentaires ou avec des pathologies, la situation change. En effet, ce composé peut augmenter les niveaux d’inflammation dans l’environnement interne, en plus de rendre difficile le contrôle du poids corporel.

Comme l’indique une étude publiée dans le magazine Current Diabetes Reports , la consommation régulière de sucres simples augmenterait l’incidence du diabète de type 2 en l’absence de pratique sportive à haute intensité.

Le problème est encore plus complexe chez les personnes dont la fonction thyroïdienne est altérée. Dans ces cas, la dépense énergétique est déprimée. Ce qui peut faciliter l’accumulation sous forme de graisse et l’augmentation subséquente de l’inflammation et de l’oxydation dans l’environnement interne.

Bien sûr, nous ne disons pas que les glucides alimentaires doivent être supprimés. Seulement que nous devrons être prudents avec les sucres simples. Afin qu’ils ne génèrent pas d’altérations métaboliques majeures. Vous pouvez continuer à consommer des produits comme les légumineuses et les tubercules pour vous assurer un bon état énergétique et obtenir un apport suffisant en fibres pour prévenir la constipation.

5. Charcuterie

Assortiment de charcuterie et saucisses.

Les charcuteries contiennent généralement une grande quantité d’additifs artificiels de mauvaise qualité, tels que les nitrites. Il a été démontré que ceux-ci augmentent le risque de développer des pathologies complexes lorsqu’ils sont consommés fréquemment.

Pour cette raison, il est préférable de limiter leur présence dans l’alimentation, laissant cette classe de produits pour des moments bien précis. Bien sûr, toutes les charcuteries ne sont pas de mauvaise qualité. En effet, certaines ne contiennent pas de conservateurs. Il faudra bien regarder l’étiquetage pour les différencier.

En plus des additifs, les saucisses sont une source de graisses de très mauvaise qualité. Des acides gras de type trans peuvent être trouvés à l’intérieur. Ces composés augmentent les niveaux d’inflammation dans l’environnement interne, selon une étude publiée dans la revue Advances in Nutrition. De ce fait, les différentes réactions physiologiques qui se produisent dans l’environnement interne peuvent être entravées.

En général, cette classe de lipides devrait être évitée dans n’importe quel contexte. Mais lorsqu’une pathologie affectant le profil hormonal s’est développée, il sera important de réduire encore plus sa consommation. Elles peuvent effectivement interférer avec la production d’éléments tels que les hormones thyroïdiennes et sexuelles, ainsi que le cortisol. Cela génère une série d’implications négatives sur l’état de santé.

6. Viande rouge

Enfin, nous allons parler d’un produit qui peut affecter positivement le fonctionnement de la thyroïde. Il s’agit de la viande rouge. Cet aliment contient beaucoup de sélénium. Ce nutriment est essentiel pour maintenir la glande avec une efficacité suffisante dans le développement de ses fonctions.

Ceci est indiqué par une recherche publiée dans Current Opinion in Endocrinology, Diabetes and Obesity. Le sélénium fonctionne comme un puissant antioxydant. Il sera donc important pour prévenir les pathologies chroniques.

Après tout, quand on parle de viande, on désigne un aliment à haute densité nutritionnelle. C’est une source de plusieurs minéraux essentiels et de protéines de haute valeur biologique qui contiennent tous les acides aminés, en plus de présenter un bon score en termes de digestibilité. En général, il doit apparaître fréquemment dans l’alimentation.

À l’heure actuelle, on sait que la viande fraîche n’est pas nocive pour la santé. Le problème est causé par le traitement qu’elle subit parfois et par l’ajout d’additifs artificiels de mauvaise qualité, tels que les nitrites.

Bien sûr, il faudra prendre soin des modes de cuisson. Il est toujours préférable de la cuire à des températures modérées, en évitant le charbon et autres mécanismes pouvant générer de la fumée et des composés toxiques.

Il est également déconseillé d’abuser des abas. Ceux-ci sont une source de micronutriments essentiels, mais ils peuvent contenir des éléments qui doivent ensuite être purifiés par le foie et les reins. De cette façon, la pression sur ces organes pourrait être augmentée. Ce qui conduirait à une aggravation de leurs fonctions.

Connaître les aliments qui peuvent affecter la thyroïde

De nombreux aliments peuvent affecter le fonctionnement normal de la thyroïde, pour le meilleur comme pour le pire. Il est important de les connaître pour moduler leur présence dans l’alimentation, en privilégiant la consommation de celles qui génèrent un bénéfice. Cependant, dans de nombreux cas, les aliments considérés comme nocifs ne le sont que dans des conditions pathologiques, et non lorsque la glande fonctionne correctement.



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