Pourquoi les moustiques piquent-ils ?
Les moustiques sont des insectes suceurs de sang, c’est-à-dire qu’ils se nourrissent de sang. Ils peuvent être très ennuyeux pendant les mois les plus chauds de l’année en raison de leurs piqûres. Cependant, certaines personnes sont plus touchées par les moustiques que d’autres. C’est un fait avec une explication raisonnable. Voulez-vous savoir pourquoi les moustiques piquent ?
La piqûre de moustique peut générer des lésions cutanées très inconfortables qui provoquent des démangeaisons et une inflammation de la zone. Ces insectes sont également capables de transmettre diverses maladies telles que le paludisme et la dengue en mordant les humains. En ce sens, une piqûre peut engendrer diverses complications au-delà du simple inconfort.
Quels sont les êtres vivants que piquent les moustiques ?
Aujourd’hui, les chercheurs ont réussi à identifier des milliers d’espèces de moustiques différentes. Heureusement, ils se nourrissent de plusieurs animaux et pas seulement des humains. En effet, des études montrent que certaines espèces ne se nourrissent que d’oiseaux et de reptiles.
Le nombre d’espèces de moustiques capables de piquer l’être humain est d’environ 200. Ils sont répartis dans le monde entier, cependant, ils sont plus abondants dans les pays à climat tropical.
D’autre part, il est important de noter que seules les femelles moustiques se nourrissent de sang. Elles sont donc les seules capables de piquer les animaux et les êtres humains. Les moustiques mâles se nourrissent uniquement de nectar, étant incapables de piquer. De cette façon, le nombre d’insectes qui affectent les êtres vivants est encore réduit.
Pourquoi les moustiques piquent-ils ?
D’une manière générale, les moustiques femelles ne piquent que pour se nourrir, mais ce n’est pas un événement aléatoire. En ce sens, les moustiques sont guidés par des stimuli physiques et chimiques lors de leurs recherches selon diverses investigations.
Le principal stimulus physique utilisé par l’insecte est la vision. Car il réagit aux changements de lumière ambiante et utilise cette méthode pour trouver des sources de nourriture sur de longues distances. Pour sa part, les stimuli chimiques sont utilisés sur de courtes distances, où l’insecte est capable de distinguer diverses odeurs qui le guident vers son hôte, parmi lesquelles se distinguent les suivantes.
Dioxyde de carbone (CO2)
Le dioxyde de carbone émis lors de la respiration est l’un des principaux facteurs qui guident les moustiques lorsqu’il s’agit de piquer. Il permet de situer des animaux et des personnes dans un espace réduit pour se poser dessus. En ce sens, les adultes sont plus touchés que les enfants par les piqûres puisqu’ils émettent plus de CO2 lorsqu’ils respirent.
Les moustiques sont capables d’identifier plusieurs hôtes dans un même environnement. Cependant, ils ont besoin d’autres stimuli avant de piquer. Les insectes utilisent différents récepteurs pour capter la température corporelle, l’humidité et d’autres odeurs comme la sueur avant de se nourrir.
Ainsi, tant le CO2 que les facteurs propres à l’hôte sont déterminants pour déterminer si les moustiques piquent ou non une certaine personne. En effet, la diminution du CO2 environnemental peut réduire le nombre de moustiques attirés. Toutefois, elle ne réduira pas forcément le nombre de piqûres.
Acide lactique et autres substances
L’acide lactique est une substance qui est excrétée par la sueur sur la peau. Elle survient après le métabolisme du glucose dans certaines cellules des glandes sudoripares. Cette substance agit comme un attractif pour plusieurs espèces de moustiques, tout comme le CO2.
Ce fait est très important car il attire également différentes espèces appartenant au genre Aedes, qui transmettent des maladies telles que la fièvre jaune et le virus Zika. Les personnes de grande taille et les femmes enceintes ont tendance à émettre plus d’acide lactique. Elles sont donc sujettes à plus de piqûres.
Les êtres humains produisent d’autres substances qui ont également la capacité d’attirer ces insectes suceurs de sang. L’un des composés les plus remarquables est l’octénol, qui est libéré lors de la respiration. Il est capable d’attirer plus de 30 espèces différentes de moustiques.
L’acétone, la cadavérine, la lysine et les œstrogènes comme l’œstradiol sont d’autres substances capables d’attirer les moustiques qui piquent les humains. Au total, les spécialistes sont parvenus à identifier plus de 300 substances qui génèrent un effet attractif sur ces insectes, la plupart présentes dans la sueur.
PH de la sueur et flore bactérienne
Le corps humain est recouvert de multiples micro-organismes qui composent le microbiote. Ils remplissent une fonction protectrice, évitant la colonisation d’agents pathogènes. Cependant, le métabolisme de certaines bactéries peut altérer la composition de la peau, augmentant l’attirance des moustiques pour l’être humain.
Certains chercheurs ont montré que les personnes ayant une sueur au pH alcalin attirent plus de moustiques. De manière générale, la sueur des êtres humains a un pH acide, c’est-à-dire avec des chiffres inférieurs à 7. Cependant, certains germes présents sur la peau peuvent former une substance appelée ammoniac, qui rend la sueur alcaline.
En revanche, ces insectes sont plus attirés par la sueur au bout de quelques jours. Ce fait peut s’expliquer car elle est en contact avec des bactéries depuis plus longtemps. Il y a donc une plus grande quantité d’ammoniac présent.
Tout dépend de chaque personne en particulier
La principale raison pour laquelle les moustiques piquent est de se nourrir de sang. Cependant, ils peuvent être attirés par certaines personnes spécifiques, qui sécrètent de grandes quantités de substances spécifiques telles que l’acide lactique et l’octénol. Le microbiote y est aussi pour beaucoup, puisqu’il peut varier d’une personne à l’autre.
D’autre part, certains individus peuvent sécréter des substances spécifiques qui agissent comme des répulsifs. Ils sont donc moins affectés par les moustiques. Cependant, il est toujours important d’éviter autant que possible les morsures en utilisant des répulsifs et en éliminant les sites de reproduction possibles.
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